Le collectif incident [cf ici] donne accès sur son site à de nombreuses oeuvres de cyber art. Reynald Drouhin http://reynald.incident.net/ est ainsi un des artistes plasticiens dont les oeuvres sont accessibles en ligne via incident [cf ici]. Beta girl est une de ses oeuvres créée en 2005. Un exemple pour s’interroger sur ce qui fait « générativité » : suffit t’il de mélanger des images, des phrases et du son ?
Montrant une jeune femme étendue dans son lit, une série de séquences vidéo, prise par une webcam, défile à l’écran avec des sous-titres constitués de mots tirés du Dictionnaire du Libertinage de P. Latendresse. La bande sonore, générée aussi aléatoirement que les vidéos et les sous-titres, se composent d’extraits audio de deux films d’époque et de nationalités différentes: : Sissi – Die junge Kaiserin de Ernst Marischka (1956) et Body Double de Brian De Palma (1985). Les thèmes de la perversité et du voyeurisme permettent de rassembler l’ensemble de ces éléments formels au sein de l’oeuvre. (A.P.) http://www.incident.net/works/betagirl/
Mais comment qualifier Beta girl ? Est-ce un générateur au sens d’Abdel, l’auteur de Romanesque (cf http://romanesque.fr ) ? Ou plutôt une caricature de webcam automatique comme celles que l’on croise quelquefois sur internet pour faire vendre des abonnements à un site interdit au moins de 18 ans ? Quelle est sa générativité et sa narrativité ?